Santa Clown – une exposition Orange Bleu
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Qu’est-ce que Santa Klown ? C’est une excellente idée et je me félicite de l’avoir eue !
Je déteste presque autant les clowns que Noël.
Pour moi Santa Klaus « le Père Noël » est un personnage aussi horrifique que peut l’être un clown dans certains films d’horreur.
La couleur rouge criarde de l’habit de Santa rappelle curieusement le nez du clown.
Le rire gras du personnage obèse me fait penser à la harangue de l’auguste quand il salue « les petits enfants ».
La période des fêtes m’a toujours autant effrayé que le cirque.
Alors pourquoi faire un festival qui rapproche ces deux entités ?
Je vois mon petit milieu artistique Niçois comme un cirque moi qui dénonce le clown Mac Donald trop commercial à mon goût…
C’est surtout que j’ai eu l’illumination ! (de Noël, bien sûr).
Je suis depuis des années le travail de deux Artistes qui ont leur œuvre indépendante et ce travail à quatre mains dans laquelle le spectateur ne peut savoir qui peint quoi dedans… À croire que ce couple d’Artistes nie l’égo en peignant l’autoportrait [pourtant]… Ce ne sont pas des portraits en majesté : tout y est gênant. La représentation nous met mal à l’aise, ces clowns ne sont pas magnifiés. Florence et Axel choisissent d’y jouer un rôle, prennent la photo puis se peignent. L’étrangeté de la pose rejoint l’étrangeté de la démarche. Les touches de peintures dans le tableau sont disposées par les deux Artistes selon le bon vouloir de chacun. [chacun sa touche ] Il n’y a pas de « toi tu peins ceci moi je peins cela. Tout se mélange.
Enfin je crois.
C’est ce que j’ai compris.
Et j’ai eu envie de montrer leur travail dans mon atelier.
Puis de construire une exposition autour de ce thème.
Petite présentation des Artistes.
Florence Obrecht et Axel Pahlavi
« Florence Obrecht et Axel Pahlavi s’interrogent sur le rapport amoureux et son éternité, sur le profane et le sacré, le trivial et l’exceptionnel. Il naît de leurs pinceaux le grotesque et l’exagération, parfois. Le morbide et la souffrance, sans doute. Mais également, la distanciation et l’humour. »
Marie-Laure Desjardins
La recherche d’Axel et de sa femme Florence Obrecht se poursuit dans l’univers des clowns. Le masque est le rôle qu’on joue et qui nous sécurise, c’est la position ou le métier qui nous donne l’illusion de l’utilité, de l’efficacité, de l’importance. Pourtant, rien n’est plus absurde qu’un ego satisfait de sa réussite selon les règles du monde. Le masque nous protège du regard des autres, mais surtout de nous-mêmes : la vérité nue n’est-elle pas désespérante ? Elle écrase, elle fait peur. C’est pour cela qu’on la fuit ou qu’on la nie. Dénonciation pathétique de cette insatisfaction refoulée, Rouault percevait la transcendance dans le visage poignant du clown triste…
Nathalie Broyelle
Explore le corps humain, dessiné académiquement, avant d’être sublimé, supplicié et malmené, déstructuré.
On notera la récurrence de la superposition dans ses oeuvres, mais aussi la double-lecture possible, avec des mises en place kaléidoscopiques.
Son travail, qui s’organise en séries, prend ainsi un tournant figuratif / déconstruit, voire volontairement inachevé.
Nathalie avait vendu un « clown » à un ami lors d’une exposition à mon atelier. Cet ami nous prête l’œuvre. Cette représentation brouille les pistes, je n’en dis pas plus, venez voir.
Elena Di Giovanni
« Je me souviens du film de Frank Oz, « L’Indien du Placard » de 1995, regardé quand j’étais petite, dans lequel un enfant reçoit pour son anniversaire un petit placard en bois et une figurine en plastique. Ces cadeaux s’avèrent être des objets magiques, Le garçon pouvait donner vie à ses jouets en leur faisant faire un tour dans le placard.
Cette idée de pouvoir donner vie à la matière me préoccupait. Je pensais qu’il suffisait que mes figurines en terre soient le plus réaliste possible pour qu’elles s’animent. Il y avait dans chacun de mes modelages, cette pensée qui disait : « Et si ma sculpture pouvait vivre ? Pouvait bouger, être en mouvement ? ».
Elena Di Giovanni a eu l’idée extravagante de demander à un tatoueur de s’exercer sur une sculpture fraichement achevée…
Marine Foissey
« Marine Foissey invente une langue plastique contre bien des silences. Elle possède un regard et un imaginaire qui fouillent les zones d’ombre de la représentation classique. Poétique et engagée, son œuvre explore des lieux »ensauvagés » en reprise et révision de l’art accaparé par ceux qui se sont estimés trop longtemps les maîtres ».
Jean-Paul Gavard-Perret, critique d’art contemporain
J’aime le travail « photograquo-plasticien » de Marine Foissey. Elle a carte blanche pour nous offrir sa vision clownesque.
Maurice Maubert
« Les clowns…
… Ce sont des créatures paradoxales.
Leur présence crée souvent un certain malaise et nous entraîne sur un terrain hors normes qui dérange nos règles et nos habitudes. Ils peuvent être comiques, tristes, surprenants, effrayants, etc.… Et même énervants! (J’ai d’ailleurs un ami qui les déteste) : Moi-même, je me demande si je les aime ou pas. Ils en font des tonnes, leurs vêtements sont improbables et leur maquillage grotesque. Ceci dit, il brisent les codes et sont libérés de la peur du ridicule… »
Maurice Maubert
Mau Mau a créé une encre de « Grock le clown ». Ce personnage, très contesté va bien dans l’univers que je propose. Il proposera aussi une « installation » inédite.
Tobias Harrison
« Je peins des natures mortes et des peintures surréalistes allégoriques avec des personnages. Mon objectif est de représenter clairement des sujets réels et imaginaires, comme ils sont vraiment sans les idéaliser. Je peins toujours mes modèles directement à la lumière naturelle. J’assiste à 3 cours de dessin de modèle vivant chaque semaine pour m’aider à comprendre la forme humaine. »
Je connais Tobias Harrison depuis des années, il fréquente mes ateliers de modèle vivant. J’adore sa « vista onirique-surréaliste » tout en peignant d’une manière classique [?]
Et moi Louis Dollé ?
Je vais montrer pour la première fois une peinture dont le titre est « Un bon Artiste est un Artiste Mort. »
En attendant d’en faire un livre, à sortir prochainement…
Cela faisait un an que je n’avait plus organisé d’évènement dans mon atelier/école d’Arts, ce projet me porte….
Voici pour les Arts Plastiques.
Il fallait des « gens de spectacle » pour nous rejoindre dans cette folie. Je n’ai pas demandé de clowns… Ni de Père Noël !
Le violon (en)chanté
Un duo enchanté : Rémi et Hélia sont des artistes bien atypiques. Tout deux originaires de la côte d’azur. Le duo vous fera vivre un instant intimiste, et suspendu dans le temps.
Hélia
Hélia est une chanteuse niçoise. Elle commence à se produire sur scène à l’âge de 13 ans. Elle est passionnée par des styles de musiques : indie, alternatif, la variété française et les grands classiques. Elle chante en français, en anglais et en espagnol. Elle compose et interprète dans un univers unique, amoureuse de la technique lyrique, elle offre des prestations pop mystiques.
Rémi Colombat
Son projet de composition n’est autre qu’une invitation au voyage et à la rêverie, à travers un mélange de styles musicaux tels que le Tzigane, la Folke, le Classique ou encore la musique épique. Accompagné de son violon, il vous raconte de courtes histoires, appelées Fables. Et c’est à vous, spectateurs, de vous faire votre propre idée de ce voyage intérieur…
Mescla
ensemble de musique traditionnelle coMesclantemporaine créé en 2021, par Joris Barcaroli. Cette formation s’attache à créer un répertoire de musiques originales, à partir de textes en occitan ; en s’appuyant sur des auteurs emblématiques de la culture occitane moderne, comme Alan Pelhon (1946-1994) ou Serge Dotti (1952-2018). Mais également en collaboration avec des auteurs actuels, comme Jean-Luc Gag (né en 1963). La singularité de Mescla est basée sur un équilibre de voix venus d’univers musicaux à la base éloignés (chant traditionnel, lyrique, rock), et d’instruments populaires (bouzouki, violon, harmonica, flûte). Ce mélange, c’est l’essence même de Mescla, une douce atmosphère aux parfums de folk et de Méditerranée.
Flots est un débordement, Le récit d’une recherche chorégraphique et musicale. Avec un musicien et sa guitare électrique et une danseuse à talons aiguilles. Flots est une poésie brutale, Un strip tease D’émotion et de chair Un aveu C’est ce qui prenait trop de place dans les marges, Des cahiers et du corps. Avec Malou Bonvissuto et Mathieu Altmann.
Malou Bonvissuto est danseuse, chorégraphe, improvisatrice. Elle a fondé l’association Départ de Feu en 2022 et mène actuellement une recherche-création à l’université Côte d’Azur.
Mathieu Altmann
Passionné de musique, interprète et compositeur, il se forme à la technique du son en 2017 et découvre alors l’univers du Field Recording. Il décide de combiner ces différentes compétences dans sa pratique artistique notamment pour le projet « fragment spirale » avec son acolyte et poète Corentin Gallet. Il met maintenant cette expérience et sa créativité au service du spectacle vivant.
Fabuleuses !
Eddi et Patsi viennent vous révéler les clefs du bonheur… In situ, elles vont tour à tour ouvrir les portes qui nous mèneront a u bonheur, et à la joie de vivre. Rien ne se passe comme prévu et il faut composer avec les savoureux travers de ces deux quadras déjantées aux prises avec leurs addictions en tous genre, leur mauvaise foi et leurs contradictions. Elles surfent sur la voie du bonheur en promotion et le marketing new-âge bio, c’est tendance… Mais la paix intérieure est décidément un parcours semé d’embûches que nos deux clowns résolument excentriques sont bien décidés surmonter, quitte à employer les grands moyens pour parvenir à leur fin.
Émilie Jobin
Directrice artistique, comédienne, metteur en scène pour la compagnie S.H.A (SPECTACLES HYBRIDES ALTERNATIFS ). Louis Dollé la dit folle à lier
Caroline Fay
Caroline Fay est une actrice, chanteuse et metteur en scène Française. Elle est cofondatrice en 2009 du Collectif Mains d’Oeuvre et signe avec cette troupe de théâtre de rue les adaptations de King Lear Fragment, MacBeth Expérience ainsi que J+R la petite histoire. Comédienne-chanteuse, elle participe et crée aussi avec des compagnies comme S.H.A et Art en Ciel, des comédies musicales tels Les Nickel Sisters, Bluesette et K-BaRock.
Christelle Bernard et Merakhaazan – Musiques improvisées
Avec son violon ou avec son violoncelle, on a l’habitude de retrouver Christelle Bernard aux côtés de Jules Tiberti dans Juga (ou Kawalight), de Marion Lagarde dans Wild Roses. Elle les accompagne avec ses instruments, sa voix… On a découvert dernièrement son talent d’improvisatrice lors d’une performance dansée par Marie-Pierre Genovese à la Trésorerie. Ce talent sera mis à contribution de nouveau aux côtés de Merakhaazan qui ne cesse d’explorer les possibilités sonores de sa contrebasse : percussions, riffs, soli, bruitages, effets, qui aboutissent à des compositions singulières par l’empilement de couches successives. Cette rencontre nous invite à un voyage dans un univers mélodique étourdissant de complexité et de beauté.
Les Chaton Cynorhodons
Ce duo si féminin et tellement impertinent, post Néo-électro-punk-acoustique, anarcho-démocratique et centriste est sans tristesse.
Une performance inédite et unique !
Une expérience Immersive, Disruptive.
Un moment doux et tendre, à la fois gratifiant et urticant.
Isa Mélior
Tout en étant adjointe auto-proclamée à la Culture de la communauté indépendante du second étage du 11 rue Balzac et chroniqueuse émérite de la vie quotidienne d’un magasin de savon, elle décide, par pur esprit de vengeance d’écrire chansons et musiques d’un groupe voué à un succès mondial afin de manipuler les masses, de s’acoquiner avec son alcoolique, euh acolyte
Louis Brasfort
Qui est trompetiste amateur et co-auteur du groupe.
Pour cela il doit combattre une timidité maladive et une difficulté certaine de s’acoquiner avec qui que ce soit au vue de sa détestation de l’espèce humaine à cause d’une enfance difficile. Il sera néanmoins, dans le groupe, le moins acide, caustique et malsain…
Programme vendredi 8 décembre ouverture
Projet « la façade »
Avec les Artistes qui participent aux événements à l’orange bleu, nous avions pris l’habitude de repeindre tous les deux ans environ la façade de l’atelier.
J’ai envie cette année de proposer et aux élèves de l’école (les personnes qui fréquentent l’école ont tous âge, toutes provenances) et à mes collègues Artistes de peindre le portrait des élèves des Artistes et les habitants du quartier et les gens qui fréquentent l’association.
Ce projet commencera à la mi-novembre puis tout le long de l’exposition et peut-être après l’exposition. On verra.
J’ai envie de créer une proximité entre le quartier, les élèves, les Artistes.
Samedi 9 décembre 20h : Le violon (en)chanté
jeudi 21 décembre 20h : Mescla
dimanche 10 décembre 16h : Flots
vendredi 15 décembre 20 H: Fabuleuses !
vendredi 22 décembre 20 H : Christelle Bernard/Merakhaazan
Samedi 23 décembre 20 H : clôture /
les chatons cynorhodon
L’exposition sera ouverte tout les jeudi, vendredi, samedi, dimanche de 15 h à 21h du 8 décembre au 23 décembre inclu
Vente d’œuvres : boutique de noël
Du Vendredi 2 au vendredi 23 décembre à l’Atelier Orange Bleu, 2 rue de Jussieu, 06000 Nice
No-made l’association présente une exposition d’art contemporain « SUBSTRAT »
La nouvelle exposition collective de No-made